Le diabète est défini comme un trouble de l’assimilation et du stockage des sucres apportés à l’organisme par l’alimentation.

Il a pour conséquence un taux élevé de glucose dans le sang. Le glucose est un sucre qui joue un rôle central dans le bon fonctionnement des cellules puisqu’il leur procure de l’énergie. Son taux dans le sang est appelé glycémie. Lorsqu’il est trop élevé, on parle d’hyperglycémie. Trop bas, d’hypoglycémie.
Le seuil normal de sucre, mesurable par une simple prise de sang, doit être compris entre 0,70 et 1,10 g/l. Un taux compris entre 1,10 et 1,25 g/l est le signe d’un trouble appelé « prédiabète ». S’il alerte sur un risque potentiel de diabète, il est encore réversible à ce stade, essentiellement grâce à des mesures d’hygiène alimentaire. Le diabète est dit « avéré » lorsque la glycémie est égale ou supérieure à 1.26 g/l à deux reprises ou égale ou supérieure à 2 g/l quel que soit le moment de la journée.

La médecine distingue deux types de diabète, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, qui sont des maladies différentes mais qui sont toutes deux caractérisées par un excès de sucre dans le sang et doivent de ce fait être traitées toutes les deux avec le même engagement.

Comment soigner mon diabète de type 2 ? 

Le diabète de type 2 se traite le plus souvent de deux manières parallèles et complémentaires :

  • En améliorant l’hygiène de vie et l’alimentation ;
  • En suivant un traitement antidiabétiques par voie orale ou par injection et, si nécessaire, des injections d’insuline.

Photo de Lum3n: https://www.pexels.com/fr-fr/photo/fruits-d-abricot-sur-bol-1028599/

Focus

Le diabète de type 1

Le diabète de type 1 (appelé aussi diabète insulinodépendant, ou DID), rare, ne touche qu’environ 8% des diabétiques et essentiellement les personnes jeunes. Il résulte de la disparition des cellules bêta du pancréas, détruites par des anticorps et des cellules de l’immunité (les lymphocytes), qui entraîne une carence en insuline (hormone produite par le pancréas et contrôlant le taux de sucre dans le sang). Ainsi, le glucose ne pouvant entrer dans les cellules retourne dans le sang , entraînant une élévation du taux de glucose dans celui-ci. Le corps ne fabriquant plus du tout d’insuline, l’unique traitement consiste alors en son apport soit sous forme d’injections soit grâce à une pompe à insuline portable ou implantable qui l’administre en continu.

Le diabète de type 2

Le diabète de type 2 (appelé aussi diabète non insulinodépendant, ou DNID), qui concerne la très grande majorité des diabétiques, apparaît généralement chez les personnes de plus de 40 ans. Son développement peut passer longtemps inaperçu : il s’écoulerait en moyenne 5 à 10 ans entre l’apparition des premières hyperglycémies et le diagnostic. Favorisé par une origine génétique, une alimentation déséquilibrée, un manque d’activité physique ou un surpoids, ce diabète a deux causes essentielles : soit le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais pas en assez grande quantité par rapport à la glycémie : on parle alors d’insulinopénie ; soit cette insuline agit mal et on parle alors d’insulinorésistance. Mais ces deux dysfonctionnements ont la même conséquence : l’insuline ne parvient plus à réguler la glycémie, ce qui épuise progressivement le pancréas qui bientôt ne peut plus assurer une production suffisante d’insuline.

Mentions légales Politique de confidentialité Politique des Cookies