La Fondation Paul Parquet est une des rares structures à proposer un accueil sanitaire et social des enfants. Dans un lieu de vie où l’entretien du lien entre parents et enfants reste essentiel.

Une belle maison de briques rouges dans un parc de Neuilly abrite la Fondation Paul Parquet. Depuis 1922, ce « lieu de vie », comme tient à le souligner, sa directrice, Joëlle de Roux, accueille les enfants malades. Connue pour la qualité de ses soins, la Fondation a très vite tissé des liens avec les services pédiatriques de Necker, puis les hôpitaux franciliens. Au fil du temps, elle est passée de pouponnière à un lieu d’accueil élargi aux enfants jusqu’à 6 ans.

Depuis une vingtaine d’années, une deuxième entité a été créée pour accueillir également les enfants en difficulté sociale. « Auparavant, des enfants avec des problématiques sociales étaient accueillis, mais pour une vie permanente sur place les groupes étaient trop hétérogènes ». Il s’agissait aussi de faire face aux évolutions. « Il y a beaucoup de travail de suivi sur le terrain, et les problèmes sont mieux détectés. Ce sont des parents qui vont tellement mal, sont atteints de troubles psychiatriques. Et puis, nous nous trouvons souvent face à des familles monoparentales, des femmes seules. » Aujourd’hui, la Fondation héberge 105 enfants. Dont 55 petits malades, placés pour certains d’entre eux, dans le cadre d’une mesure sociale parce que leurs parents ne vont pas bien.

Préserver le lien parent enfant
La Fondation Paul Parquet est quasiment la seule en France à proposer cet accueil sanitaire et social. Elle reste pionnière dans son évolution. Dès sa création, sa fondatrice, Madame Parquet, place le lien entre la mère et l’enfant au cœur du dispositif. Cela reste essentiel dans l’organisation de la vie des enfants à la Fondation. « Tous les parents ont un droit de visite, on soigne cet accueil. Même chez un parent maltraitant, il y a un parent que l’enfant va devoir garder toute sa vie », explique Joëlle de Roux. « Ce temps de visite est accompagné, nous faisons en sorte que le lien soit le meilleur possible. C’est important pour les enfants, c’est aussi un soin pour les parents. »

Si la Fondation, qui dépend du Ministère de la Santé, dispose d’un budget pour le fonctionnement et les soins, Joëlle de Roux insiste sur l’importance de faire de cette maison un lieu de vie joyeux pour les enfants. « Ce sont des enfants avant tout, certains passent 4 à 5 ans ici, ils ont besoin de vivre, de jouer. Nos éducatrices proposent des activités tous les jours. Nous organisons des sorties, nous avons des projets pour accueillir les parents, les fratries… ». La Fondation a donc toujours besoin de soutien pour rendre cette maison toujours vivante. Nous sommes heureux d’y contribuer.

En savoir plus :
> Fondation Paul Parquet

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