L’aquabike

L’aquabike, qu’est-ce que c’est ? Également appelé aquabiking ou aquavélo, consiste à pédaler sur un vélo fixe semi-immergé dans une piscine ou un bassin. Cette activité connaît un succès croissant en raison de ses bienfaits et de sa simplicité. Notamment chez les seniors, grâce à la résistance de l’eau qui permet de travailler plus sans risque de blessure. Preuve de son efficacité et de son intérêt, cette activité est de plus en plus proposée en rééducation chez les kinésithérapeutes.

Quels sont ses bienfaits ?

Bien-être, santé, minceur, tonicité… la liste des bienfaits de l’aquabike est longue. Voici les principaux :

  • Perte de poids: l’aquabike faisant brûler beaucoup de calories grâce à des exercices fractionnés, courts et intenses, la perte de poids est plus rapide. Les pratiquants brûlent davantage de calories dans une eau fraîche, car le corps se défend davantage contre une variation de température à la hausse qu’à la baisse.
  • Tonicité : la résistance de l’eau agit comme un catalyseur ; plus le pratiquant pédale vite, plus la résistance est forte et plus l’effort est important. L’aquabike cible d’abord les jambes et les fessiers, mais la variété des exercices pratiqués permet aussi de gainer les abdominaux et de faire travailler les bras et les épaules.
  • Endurance et souffle: l’effort musculaire provoqué par la pratique de l’aquabike fait grimper le rythme cardiaque et, puisqu’il se produit dans l’eau, il est supérieur à celui fourni sur un vélo classique. En effet, l’eau freine le pédalage, ce qui a pour effet d’augmenter la contraction musculaire. Le système cardiovasculaire doit travailler davantage que hors de l’eau pour oxygéner les muscles. Et puisque le travail cardio stimule le métabolisme pulmonaire en augmentant le transport de l’oxygène, la pratique de l’aquabike a aussi pour effet d’améliorer aussi la capacité respiratoire.
  • Cellulite : la pratique de l’aquabike améliore la circulation sanguine ; comme dans toute activité aquatique, les mouvements effectués dans l’eau ont alors un effet massant, facilitant ainsi le retour veineux, devenant ainsi un bon allié contre la cellulite.
  • Articulations et os: parce que l’aquabike est un sport dit « porté » (par l’eau), il réduit les contraintes mécaniques (genoux, chevilles, hanches…), à l’inverse de sports entraînant un impact au sol, comme la course à pied. Cette absence de contrainte articulaire se révèle bénéfique pour la rééducation, en particulier du genou. L’aquabike ôte tout risque de fragilisation et respecte l’extensibilité des tissus. Par ailleurs, le travail vertical dans l’eau est bénéfique pour les os, contrairement à l’activité à plat ventre comme la natation. Un phénomène confirmé par une étude scientifique récente qui a révélé que les joueurs de water-polo ont une meilleure densité osseuse que les nageurs !

Par ailleurs, la pratique de l’aquabike favorise la détente ; après une séance, le corps est musculairement relâché. On sait enfin que le sport est le meilleur antidote à la déprime ; l’aquabike ne fait pas exception – au contraire ! – grâce aux hormones du bien-être (endorphines, sérotonine) libérées pendant l’effort physique. Et tout cela en douceur grâce à la présence de l’eau…

Existe-t-il des contre-indications ?

Tout le monde peut pratiquer l’aquabike. En cas de douleurs, notamment aux genoux, il suffit d’adapter les mouvements selon les recommandations des coaches. Sa pratique est toutefois déconseillée après une opération chirurgicale. Mieux vaut alors attendre trois semaines, le temps de la cicatrisation.

Où se déroulent les séances ?

Dans des piscines municipales, les centres aquatiques, les clubs de sport, les bassins privés. Les tarifs varient bien sûr en fonction du cadre, municipal ou privé, de la taille du bassin, du nombre de participants.

Quelques conseils

Il convient, surtout au début, d’être accompagné, coaché, par un professionnel. Cela permet d’adopter les bonnes positions et de gérer l’intensité de l’effort. La plupart des cours se font sous la houlette d’un professionnel qui suit un programme de différents mouvements pour faire travailler différentes parties du corps et de changements de rythmes, sachant s’adapter aux pratiquants.

Il est recommandé de pratiquer l’aquabike progressivement. En effet, il est fréquent de sous-estimer la résistance à l’eau. Il convient de ne pas forcer lors des deux ou trois premières séances.

Le rythme idéal est de deux séances hebdomadaires.

Il est important de procéder à quelques minutes d’échauffement avant de commencer la séance. Et de la terminer par quelques étirements.

Crédit : Canva – @galitskaya

L’aquagym

Les bienfaits de la gymnastique pratiquée en milieu aquatique sont très proches de ceux de l’aquabike. Sa pratique est parfaitement adaptée aux seniors, leur permettant de garder la forme tout en protégeant leurs articulations. Les séances adaptées à cette tranche d’âge sont spécialement conçues pour protéger les articulations tout en offrant un entraînement efficace pour l’ensemble de l’organisme. Activité douce et complète, l’aquagym a aussi l’avantage d’être conviviale, offrant donc une multitude de bienfaits pour le corps comme pour l’esprit.

L’eau a un faible impact sur les articulations, ce qui diminue très fortement les risques de blessures ou l’aggravation des douleurs articulaires.

Atout important, l’aquagym aide aussi à améliorer l’équilibre et la coordination en renforçant les muscles stabilisateurs, réduisant ainsi le risque de chute. Elle contribue aussi à fortifier la flexibilité et la mobilité grâce à l’eau permettant des mouvements plus amples.

Les médecins insistent aussi sur la stimulation cognitive favorisée par l’aquagym, car elle nécessite de la coordination, de la concentration pour la mémorisation des mouvements, ce qui stimule le cerveau.

Enfin, participer à un cours d’aquagym permet de rencontrer de nouvelles personnes, permettant ainsi de rompre avec un isolement possible.

Comme pour l’aquabike, la régularité de la pratique est aussi, voire plus importante que l’intensité ou la fréquence de l’activité. Une séance par semaine apporte déjà des bienfaits significatifs en termes de mobilité, de renforcement musculaire et de bien-être général.

 

Crédit : Canva – @gettysignature

Le longe-côtes

Cette activité, de plus en plus pratiquée, consiste à marcher dans l’eau, le niveau de cette dernière devant être compris entre le nombril et les aisselles. Elle se pratique le plus souvent en mer, mais il est possible de s’y adonner dans un lac. Les longeurs – c’est ainsi que se nomment les pratiquants – effectuent de grands pas tout en se penchant légèrement en avant. Les bras aident à avancer en repoussant l’eau en arrière. Si l’activité est pratiquée en mer, il est préférable de choisir les horaires de marée montante afin de commencer lorsque l’eau est à la taille puis de terminer lorsqu’elle monte aux aisselles.  Le longe-côte se pratique le plus souvent en combinaison. Il faut savoir que désormais il en existe qui sont spécialement conçues pour cette pratique. Des chaussons sont recommandés. Et il ne faut pas oublier la crème solaire, même à la saison froide !

Cette discipline a été créée en 2005 par l’entraîneur du club d’aviron de Dunkerque qui cherchait une méthode d’entraînement supplémentaire pour ses rameurs. Après le Nord, elle s’est répandue sur toutes les côtes françaises puis étrangères.

Le longe-côte offre de nombreux bienfaits s’apparentant à ceux de l’aquabike ou de l’aquagym. Il permet d’abord de se muscler et d’améliorer sa mobilité sans impact, ce qui évite les traumatismes musculaires responsables de douleurs chroniques ainsi que le développement de l’arthrose.

Parmi les autres bienfaits, le drainage des membres inférieurs, l’amélioration de la circulation sanguine, la diminution de la rétention d’eau, la recharge en oligo-éléments et en iode quand le longe-côtes est pratiqué en bord de mer.

Le longe-côte est aussi un allié de premier plan pour la perte de poids et de masse grasse car il brûle beaucoup de calories. Il permet aussi de renforcer les muscles des pieds, des chevilles et des mollets, il sollicite aussi beaucoup les cuisses, fessiers et abdominaux, ainsi que l’ensemble des muscles profonds. Enfin, parce que les longeurs utilisent leurs bras pour avancer, le haut du corps (bras et pectoraux) est aussi renforcé.

 

Crédit : Canva – @joaquincorbalan

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